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Défi : On arrête de râler

  • Le Sam 01 août 2015

Le défi consiste à passer 21 jours consécutifs sans râler.

Le principe : mettre un bracelet à un poignet et le changer de poignet à chaque fois que l’on se surprend à ronchonner. Le compteur de jours restants repart alors à zéro. Vous en sentez-vous capable ?

Christine Lewicki nous livre les clés de la réussite.

- Décider que râler n’est plus une option
Il faut avoir vraiment envie d’y arriver. Sinon, vous penserez toujours que vous aviez une bonne raison de râler. Après, ne vous focalisez pas sur les 21 jours. Le tout est de prendre conscience qu’il s’agit d’une habitude dont il faut se sevrer.

- Ne pas baisser les bras en cas de rechute
Il y a des choses à apprendre de chaque râlerie. ‘Qu’est-ce qui me fait râler ? Comment faire pour ne pas me retrouver dans cette situation demain ?’ Peu importe que cela vous prenne 21 jours ou cinq ans pour y arriver, chaque jour passé sans râler sera de toute façon meilleur que le précédent.

Identifier sa râlerie réflexe
Je suis fatigué », « ça me saoule », « j’ai mal au dos »… C’est notre râlerie la plus récurrente. La mienne, c’était « c’est vraiment le bazar ici ! ». Il est important de comprendre ce qui se cache derrière : moi, ce qui me faisait râler, ce n’était pas tant le désordre, mais le manque de coopération familiale : si je ne rangeais pas, personne ne le faisait à ma place.

- Avoir le mot juste
Durant le défi, on a le droit d’exprimer du mécontentement, de ne pas être d’accord. Mais en ayant le mot juste. Quand nous râlons, nous dramatisons et nous tombons rapidement dans une espèce d’addiction au drame. Avoir le mot juste, c’est aller vers la personne concernée et avoir le courage de lui exprimer clairement les faits et en quoi ils nous dérangent. Et formuler ensuite une demande précise.

- Relativiser
Il est très apaisant de ne pas faire une montagne de petites choses. La première question à se poser, c’est ‘est-ce que j’ai un problème ?’. Si oui, comment puis-je le résoudre ? Si non, il faut savoir lâcher prise.

- S’autoriser à ruminer… mais en silence
Il n’est pas possible de contrôler notre réaction interne et nos émotions face aux frustrations que nous pouvons rencontrer. Après, nous pouvons choisir d’exprimer notre frustration… ou non. Dans le premier cas, en la mettant en mots, elle devient notre petit drame et nous finissons par croire ce que nous disons : que personne ne nous aide jamais, que les autres sont des incapables… Elle nous impacte alors, ainsi que nos proches. Dans le second, en choisissant de ne pas l’évoquer, on la considère pour ce qu’elle est : une simple frustration. Elle peut alors passer, comme un nuage.

Source : http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Defi-On-arrete-de-raler/4

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