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Rire & Douleur

Douleur : Le rire fait partie des solutions

 

Chiffres douleur france

La douleur chronique, un coût économique pour une société


D’après l’étude « ECONEP » 10, le coût moyen par patient et par an de la prise en charge de la douleur coïncide avec :


− Les hospitalisations (en moyenne 7000 € en hôpital privé et 14500 € en hôpital public)

− Les traitements médicamenteux (en moyenne 580 €)

− Les traitements non médicamenteux (3 630 € en hôpital privé, 5 150 €en hôpital public);

− Les examens complémentaires (950 €);

Selon cette enquête, les arrêts de travail sont 5 fois plus fréquents que dans la population générale et 45% des patients sont concernés par des arrêts de travail dont la durée moyenne cumulée dépasse 4 mois/an. Les patients souffrant d’une douleur chronique sévère sont plus fréquemment
hospitalisés. La personne atteinte de douleur chronique a recours chaque année à environ 10 consultations auprès du médecin généraliste et 4 chez le spécialiste.
La douleur chronique induit une consommation importante de soins, d’absentéisme au travail, et d’arrêts de travail aboutissant à l’invalidité.

En savoir plus : Livre Blanc Douleur Chronique 2015

Une étude scientifique  

Une équipe de scientifiques britanniques a décidé de se pencher plus en détail sur l'un des effets du rire : sa faculté à apaiser la douleur. 

Pour cela, les chercheurs ont réalisé plusieurs tests. Dans un premier temps, ils ont analysé en laboratoire la réaction à la douleur de volontaires qui regardaient des extraits de séries comiques comme Mr Bean ou Friends ou des émissions non-humoristiques sur le golf ou la vie des animaux. La douleur était alors provoquée par le froid d'un manchon destiné à rafraichir le vin ou par un garrot serré jusqu'à la limite de la tolérance. Ils ont réalisé un second test dans lequel certains volontaires ont assisté à une comédie pendant que les autres regardaient une pièce dramatique. Aussitôt après le spectacle, les chercheurs leur ont alors demandés de s'appuyer contre un mur genoux pliés, comme s'il étaient assis sur une chaise invisible, et de tenir la position.

Dans un test comme dans l'autre, les scientifiques ont constaté que les personnes qui avaient ri présentaient une plus grande tolérance à la douleur.

Selon leurs calculs, 15 minutes de rire bien franc a suffi pour augmenter d'environ 10% la tolérance à la douleur. En revanche, les sujets qui ont regardé des émissions ou spectacles non-humoristiques n'ont permis d'identifier aucun effet anti-douleur.

Mais les chercheurs ont bien précisé que leur étude parle d'un rire bien particulier : le rire véritable, à gorge déployée est le seul qui a un effet et doit être distingué du rire poli, de façade. Ce type de rire nécessite notamment de se trouver au sein d'un groupe, les fous rires se déclenchant rarement lorsque l'on est seul.  

Constater l'effet anti-douleur du rire n'était qu'un des points de l'étude des chercheurs britanniques. Ils ont également étudié les mécanismes impliqués dans ce bénéfice et ont révélé le rôle déterminant de molécules particulières : les endorphines. Libérées dans le cerveau, celles-ci servent de messagers chimiques entre les neurones et interviennent donc dans la transmission des signaux de douleur comme de stress. 

D'après les chercheurs, le rire franc implique un exercice musculaire involontaire et répété au cours duquel on expire de l'air sans reprendre de souffle. Et c'est justement cet effort qui épuiserait le corps et le conduirait à produire les fameuses molécules du bien-être. 

Source
 


 

 

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