Rire thérapeutique ?
- Le Ven 29 jan 2016
L'objectif de la recherche était de mesurer l'effet d'un bon rire joyeux sur divers paramètres neuroimmunologiques comme le nombre et l'activité des cellules tueuses naturelles (NK), les leucocytes, les cellules T, B, l'interféron gamma, et les lymphocytes, granulocytes et autres monocytes, toutes cellules et substances utilisées pour combattre les maladies.
La méthode : le visionnement d'un vidéo comique durant une heure et l'analyse d'échantillons sanguins pris 10 minutes avant le visionnement, à mi-chemin du visionnement, puis 30 minutes et 12 heures après. les sujets : 52 étudiants en médecine, tous volontaires.
Les résultats semblent sans équivoque : on a mesuré une activité accrue des cellules tueuses naturelles, et une augmentation significative des immunoglobulines G, A et M, des cellules T et de la plupart des autres paramètres analysés.
Certains effets étaient encore clairement mesurables plus de 12 heures après la visionnement, comme le nombre d'immunoglobulines, de leucocytes et la quantité d'interféron gamma, une substance impliquée dans la régulation du système immunitaire.
Ce sont ces résultats qui font entrer le rire dans les services de cancérologie, jusqu'en Iran !